LES REGISTRES
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Didactique : qui est porteur d’un enseignement ou qui démontre, le registre didactique nous renvoie aux textes qui ont des connotations culturelles manifestes ; Par exemple les fables de La Fontaine remplissent deux fonctions, elles doivent plaire et instruire, nous pouvons alors affirmer que la portée du récit est didactique.
Comique : le registre comique par définition amuse, le comique peut être un comique de mots, de caractère ou de geste, comique de répétition (dialogue de sourds par exemple, répétitions d’expressions, de situations), il est associé au genre de la comédie et peut donc prendre plusieurs formes.
Pathétique : Le registre pathétique cherche à provoquer l’émotion du lecteur, il fait pitié et donne envie de pleurer. Les thèmes sont donc associés à la souffrance comme la mort, la maladie, la séparation. Il est facilement perceptible dans les textes en prose et en vers grâce aux champs lexicaux de la souffrance et de la mort, aux figures de style comme les métaphores, les hyperboles qui intensifient l’émotion, les ellipses qui traduisent l’horreur de la situation et la ponctuation expressive comme les questions oratoires,les exclamations.
Ironique : Il critique par l'humour. La figure de style qui traduit le mieux l’ironie est l’antiphrase, elle consiste à dire le contraire de ce que l’on pense, Voltaire la fait valoir dans tous ses apologues philosophiques. Le registre ironique repose sur l’implicite, il revient donc au lecteur de s’interroger sur les véritables intentions de l’auteur. Outre les antiphrases, on voit souvent des textes ironiques dont les figures de rhétorique dominantes sont, les antithèses et les oxymores.
Tragique : Il confronte le lecteur au destin (mort). Il est lié au genre théâtral de la tragédie, on peut toutefois le rencontrer dans le roman ou la poésie. La fatalité se traduit dans le registre tragique car elle représente ce contre quoi l’homme ne peut rien et le fait se sentir impuissant face au tragique du temps qui passe ; On le reconnait par le niveau du langage soutenu, les champs lexicaux de la fatalité, de la mort, du devoir, de la faute et les allusions à l’autorité de Dieu.
Epique : Il fait vivre une aventure héroïque. Il est donc associé au mot épopée qui met en avant les valeurs héroïques. On le retrouve dans les aventure d’Ulysse d’Homère par exemple, il se traduit dans une forme de récit descriptif, point de vue omniscient et parfois recours au merveilleux ; Les figures de rhétorique concourent à le mettre en valeur comme les hyperboles, les effets de gradation et d’accumulation ainsi que les répétitions ;
Fantastique : Il déstabilise. Il se définit par l’intrusion de l’irréel dans la vie réelle. On le reconnait par les champs lexicaux du surnaturel, de la mort, de la peur, de la folie, la narration à la première personne domine ainsi que le choix de la focalisation interne. Les modes et les temps verbaux renvoient à l’irréel également.
Polémique :qui défend et combat.
Lyrique : Il émeut. Il est associé à la lyre d’Orphée, prince des poètes, il a pour but de traduire les émotions et les passions du locuteur comme la mélancolie, la nostalgie, la douleur. Il se retrouve souvent dans les thèmes de l’amour, de la fuite du temps, de la solitude et de la désillusion. Les figures de style qui l’expriment le mieux sont les personnifications, les anaphores, les métaphores ainsi que les comparaisons. La ponctuation des récits lyriques est expressive et marquée par des exclamations, des points de suspension.
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