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vendredi 13 août 2010

L'énonciation : Les fiches bac pour se préparer et réussir l'examen écrit et oral

L'énonciation : Les fiches bac pour se préparer et réussir l'examen écrit et oral

La situation dénonciation permet de déterminer le degré d'implication du locuteur dans son énoncé.

1) La situation d'énonciation :

Si l'on prend en exemple la lettre à Madame de la Fayette

A Madame de la Fayette

A Paris, le mardi 24 juillet 1657

Vous savez, ma belle, qu'on ne se beigne pas tous les jours; de sorte que pendant les trois jours que je n'ai pu me mettre dans la rivière, j'ai été à livry, d'où je revins hier, avec dessein d’y retrouver quand j’aurai achevé mes bains, et que notre abbé aura fait quelques petites affaires qu’il a encore ici.

Madame de Sévigné, Lettre 1657

Lorsqu’il faut étudier une situation d’énonciation comme par exemple dans cette lettre, il faut préciser qui sont le locuteur et le destinataire ainsi que le lieu, et le moment de l’énonciation.

Nous savons que le locuteur est l’auteur de la lettre à savoir Madame de Sévigné qui se désigne par le pronom personnel « je ». Le destinataire est Madame de La Fayette désigné par le pronom « vous » et l’apostrophe « Ma belle ». Le lieu et le moment de l’énonciation sont précisés par l’en-tête de la lettre. « A Paris, le mardi 24 juillet 1657 ».

2) Le locuteur :

Pour déterminer le degré d’implication du locuteur, il faut mettre en avant les marques de subjectivité.

-Les pronoms Personnels, les adjectifs et pronoms possessif permettant de repérer le locuteur ainsi que les déictiques (connecteurs spatiaux-temporels) comme par exemple, maintenant, ici etc. Il y a également le présent d’énonciation qui montre que l’énoncé est lié au moment où le locuteur le prononce. On peut également étudier les modalisateurs qui expriment les doutes et les certitudes du locuteur comme « peut-être », « assurément », enfin il faut en outre prendre en compte la ponctuation affective en particulier l’exclamation.

3)L’énoncé :



a) l’énoncé ancré dans la situation d’énonciation : le discours

Si un énoncé comporte un certain nombre de marques de la présence du locuteur, on le désigne comme un discours, il donne une impression de subjectivité. On y retrouve la première personne « mon », « me », l’implication du destinataire, l’exclamation qui traduisent l’implication du locuteur et la subjectivité de l’énoncé.

b) L’énoncé coupé de la situation d’énonciation : le récit

S’il n’y a pas de marque de subjectivité donc aucune implication du locuteur, On parle de récit. L’impression d’objectivité domine. On y retrouve le présent de vérité générale, les formes imperssonnels comme « il est rare que » qui traduisent l’effacement du locuteur et l’ospectivité de l’énoncé.


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