Figures de rhétorique
Première partie
I. Définitions
Comparaison : figure dans laquelle nous avons un comparé, un comparant et un comparatif : il est beau comme un Dieu
Métaphore : image et comparaison sans comparatif : il a la ruse d’Ulysse
Métaphore filée : Suite de métaphores sur un même thème : oublier ce flot de paroles qui semble ne jamais trouver la mer où se jeter
Allegorie : C’est le fait de représenter une idée par une image : représentation de la mort sous forme d’une vieille femme avec une faux.
Prosopopée : discours direct d’un être disparu, d’une personification, d’une allégorie : la cigale dit à la fourmi
Elles sont très nombreuses dans les fables, il s’agit en fait de personnifications.
La métonymie : C’est l’emploi d’un nom pour un autre : les planches pour dire la scène
Elle désigne le contenu par le contenant : Boire un Verre.
C’est l’œuvre par son auteur : c’est un Proust
Il y a donc trois sens possibles de cette figure de style qu’est la métonymie.
Synecdoque : C’est le fait de remplacer le nom d’une chose par l’une de ses caractéristiques : Paris pour dire la capitale
Périphrase : C’est le fait de dire en plusieurs mots ce que l’on pourrait dire en un seul : le siècle des lumières pour désigner le XVIIIème siècle
Inversion : inversion de l’ordre dans lequel apparaissent normalement les éléments syntaxiques, triste était mon âme
Antithèse : confrontation de deux thèses opposées : grand et petit
Prolepse :mise en relief d’un élément par sa mise hors proposition où il est remplacé par un pronom, ce bouquin, je n’y comprends rien
Antiphrase : C’est le fait de dire le contraire de ce que l’on pense : un enfant adorable pour dire un petit monstre
On utilise l’antiphrase pour faire valoir l’ironie, Voltaire y a souvent recours, par exemple dans Candide
Oxymore : C’est le fait de relier deux mots que l’on a pas l’habitude de voir ensemble : une douce aigreur
Personnification : Donner des traits humains à un objet/animal : l’horloge pleure.
Hyperbole : Exagération : tu es le plus gentil
Enumeration : Succession de mots sans ordre croissant ou décroissant d’intensité : j’aime les films, la musique et les peinture
Gradation : C’est une succession de mots avec un ordre croissant ou décroissant d’intensité :je suis ravie, heureuse, contente
Litote : atténuation d’une idée : ce n’est pas mal
Euphémisme : atténuation d’une vérité pénible : il y a compression du personnel
Anaphore : répétition d’un même élément en tête de phrases, de proopositons de vers se succédant, Rome, l’unique objet de mon ressentiment!
Rome, à qui ton bras vient d’immoler mon amant!
Chiasme : C’est un croisement : il faut de l’argent pour vivre mais il ne faut pas vivre pour l’argent
Ellipse : C’est la Suppression d’un mot : chocolat commence par « c » et finit par « t ».
LES FIGURES DE RHETORIQUE
EXEMPLES :
L’or noir = périphrase
Le renard dit à la fourmi = prosopopée
Un appétit de moineau = métaphore
Le roi soleil = périphrase
La première Dame = périphrase
La colombe = allégorie
La maison blanche = périphrase
Paris = synecdoque
La capitale de la France = périphrase
Il y a compression du personnel = euphémisme
Une belle main = métonymie
Une douce aigreur = oxymore
Un picasso = métoymie
Ce n’est pas mauvais = litote
Être ou ne pas être = antithèse
Boire un verre = métonymie
Rendre le dernier soupir = euphémisme
Un toit = synecdoque
Voici des feuilles, des fleurs = Enumération
Je me meurs, je suis mort, je suis enterré = gradation
Le fils de Pêlée désigne Achille dans les poèmes d’Homère = Périphrase
Une voile = Synecdoque
La source Chante = métaphore
Je donnerais 1000 fois ma vie pour toi = hyperbole
Une très longue maladie = Euphémisme
Je meurs de soif = hyperbole
Il partait, moi j’arrivais = antithèse
« IL dort dans le soleil, la main sur la poitrine, tranquille il a deux trous rouges du côté droit » = Euphémisme
La belle saison = Périphrase
Je ne suis pas mécontent = Litote
Wall Street = Métonymie
Le siècle des Lumières = Périphrase
Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant = chiasme
Votre dot valait mieux que vous, à présent vous valez mieux que votre dot = chiasme
L’ïle de Beauté = Périphrase
La grande bleue = Périphrase
Le soleil noir = oxymore
Elle se hâte lentement = oxymore
Un milieu entre Rien et tout = antithèse
Le vatican = métonymie
Le père de la fable = Périphrase
Le pentagone = métonymie
Des clochers lancent vers le ciel un affreux hurlement = Personnification.
Son rêve est de monter sur les planches = Métonymie
Bernard est un Hercule = Métaphore
Le rocher chancelle, s’élance, se précipite, roule et court à nos trousses = Personnification
En parlant de la mort, Hugo dit, « je vis cette faucheuse … » = Allégorie
La Faucheuse s’approcha et et lui dit : « il est temps, je suis venue te chercher » = Prosopopée
Je cherche un toit = métonymie
Il te faut de l’argent pour vivre mais il ne faut pas vivre pour l’argent = Chiasme
Chocolat commence par un « c » et se termine par un « t » = Ellipse
La pluie tombait toujours tristement = Allitération
Le Pays tout entier pleure son président = métonymie
Un horloge pleure = Personnification
La terre des Pharaons = périphrase
Je l’ai vu de mes yeux = Pléonasme
La marionette au long nez = Périphrase
Il regarde longtemps, longtemps cherche sans savoir = Chiasme
Chaque fleur est une âme = métaphore
Une Obscure clarté = oxymore
L’empire du soleil Levant = Périphrase
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