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samedi 16 juillet 2011

La réécriture des tragédies, le retour aux mythes, Sophocle, Eschyle, Euripide, Cocteau, Anouilh...

Le retour des mythes

Série ES

L'analyse de niveau bac fait 7 pages word, elle est intégralement rédigée et comprend une introduction, un très long développement sur la question et une introduction avec une ouverture.

Sujet de réflexion :

Le retour aux mythes, réécriture des tragédies dans l'histoire du théâtre et réflexion sur le genre tragique


Introduction

Le retour des mythes constitue un fait majeur dans l’histoire du théâtre français du XXème siècle. On assiste en effet, entre les deux guerres mondiales et au début de la seconde, à la réécriture des tragédies héritées de l’âge d’or antique. Avec ce retour au mythe s’engage une réflexion sur le genre tragique en plein renouvellement. Jean Anouilh écrit dans Antigone que la tragédie est reposante parce qu’on sait « qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos ».
Cette conception de la tragédie s’inscrit dans une vision pessimiste de l’action humaine et la tonalité ironique de la citation nous fait douter du caractère reposant de la tragédie dont les enjeux semblent appeler à la réflexion par un effet de distanciation propre à combler l’horizon d’attente du spectateur moderne.


Extrait de l'étude :

Les dramaturges du XXème siècle n’ont guère transgressé le schéma narratif du conte originel mais par contre ils ont creusé, plus encore que ne le firent Sophocle, Eschyle et Euripide, l’horreur, la profondeur du piège dans lequel sont enfermés les personnages. Le caractère inéluctable du destin des personnages et des hommes par assimilation, est tout entier dans l’inhumaine machine destinée à l’anéantissement mathématique d’un mortel. Tous les rouages sont parfaitement huilés. On ne peut s’empêcher de penser au film de C. Chaplin, les temps modernes, avec ses énormes engrenages qui broient les hommes sans jamais s’enrayer. Jean Cocteau a fait de cette machine infernale, le rôle-titre de sa pièce, allégorie du fatum, ce destin remonté à bloc, contre lequel se brisent les illusions. Le même aveuglement gouverne l’action d’Œdipe et de Jocaste chez Sophocle comme chez Cocteau....



Le retour aux mythes, corrigés du bac


Commentaire et entretien sur Evangile selon St Luc, l'homme riche et Lazare. L'enseignement moral et religieux de la parabole



Evangile, Saint-Luc, l'homme riche et Lazare

  • Par prepabac
  • Le 22/10/2012
  • Dans Commentaires français

L'enseignement moral et religieux du récit allégorique

mardi 12 juillet 2011

L'entretien de français : Rabelais, Gargantua : problématique : en quoi est-ce une parodie des romans de chevalerie et une satire de la guerre?

Chapitre 25 Gargantua, Rabelais



Le devoir intégralement rédigé fait 3 pages word, il comprend une introduction, un développement en deux parties avec plusieurs arguments et des transitions, une conclusion avec une ouverture.


Lecture du texte :

Sur ces paroles, il ôta sa grande robe et se saisit du bâton de la croix, qui était en cœur de sorbier, long comme une lance, tenant bien en main et parsemé de fleurs d lys, presque toutes effacés.
Et il sortit ainsi, vêtu de sa casaque, le froc accroché à sa ceinture. Et du bâton de la croix, il donna si brusquement sur les ennemis, qui, sans ordre, ni enseigne, ni tambour, ni trompette, grappillaient dans l’enclos _ car les porte-drapeau et les porte-enseigne avaient posé leurs drapeaux et leurs enseignes le long des murs, les tambourineurs avaient défoncé leurs tambours pour les emplir de raisin, les trompettes étaient chargés de ceps, chacun de son coté _, il les chargea donc si rudement, sans crier gare, qu’il les renversait comme des porcs, frappant à tort et à travers, selon l’ancienne escrime.
Aux uns il écrabouillait la cervelle, aux autres il rompait bras et jambes, à d’autres il démettait les vertèbres du cou, à d’autres il disloquait les reins, ravalait le nez, pochait les yeux, fendait les mâchoires, renfonçait les dents dans la gueule, défonçait les omoplates, brisait les jambes, déboitait les hanches, émiettait les tibias.
Si quelqu’un voulait se cacher au plus épais des ceps, il lui froissait toute l’épine dorsale et l’éreintait comme un chien.
Si un autre voulait se sauver en fuyant, il lui réduisait la tête en miettes à travers la suture lambdoïde.
Si quelque autre grimpait dans un arbre, pensant y être en sureté, de son bâton il l’empalait par le fondement.
Si quelqu’un de ses connaissances lui criait : « ha, Frère Jean, mon ami, Frère Jean, je me rends !
_ Tu y es, disait-il, bien forcé. Mais tu vas aussi rendre ton âme à tous les diables ! » Et d’un coup il l’étendait.
Et s’il y en avait d’assez téméraires pour lui résister en face, il démontrait là la force de ses muscles. Il leur transperçait la poitrine par le thorax et le cœur. A d’autres, en frappant au bas des cotes, il retournait l’estomac, ce dont ils mouraient aussitôt. D’autres, il les frappait si férocement au nombril qu’il leur faisait sortir les tripes. A d’autres, à travers les couilles il perçait le boyau culier. Croyez bien que c’était le plus horrible spectacle qu’on ait jamais vu.

Analyse

Extrait du chapitre 25 de Gargantua


INTRODUCTION

Le texte que nous allons étudier est un extrait du chapitre 25 de Gargantua, écrit en 1534 par François Rabelais, écrivain humaniste de la renaissance et auteur de Pantagruel, œuvre condamnée la même année par la Sorbonne. Rabelais a étudié chez les Franciscains et chez les Bénédictins.

Dans ce passage du chapitre 25 de Gargantua, Picrochole, roi voisin de Grandgousier voit ses hommes s'attaquer à l'Abbaye de Seuillé car il a déclaré la guerre sous de faux prétextes et de mauvaises raisons. Grandgousier trouve aide et réconfort auprès du frère Jean des Entommeures qui prend le parti de le défendre. Dans le but de répondre à la question de savoir en quoi cet extrait est une parodie des romans de chevalerie et une satire de la guerre, nous verrons dans un premier temps l'aspect parodique de notre passage et enfin, en deuxième partie, la condamnation de la guerre et ses fausses valeurs.

Problématique :

En quoi ce passage est-il une parodie des romans de chevalerie et une satire de la guerre?


Plan de l'étude ;

I/ LA PARODIE DU ROMAN DE CHEVALERIE

1- Une parodie des romans de chevalerie.
2. La lâcheté des combats
3. Un vocabulaire familier, voire grossier

Transition

II/LA SATIRE DE LA RELIGION ET DE LA GUERRE
1- Critique de la religion
2. Un comique satirique:

Conclusion avec ouverture
Pour accéder au corrigé :

lundi 11 juillet 2011

L'entretien du bac de français : Baudelaire, l'invitation au voyage, analyse de la poésie . Comment le thème du regard est-il associé à l'expression d'un sentiment amoureux?




Baudelaire, l'invitation au voyage, étude bac

  • Par prepabac
  • Le 10/07/2012
  • Dans Commentaires français

Commentaire bac : Baudelaire, L'invitation au voyage

L'oral du bac : Baudelaire, les fenêtres. Analyse du poème, problématique, questions pour préparer l'entretien, conclusion et ouverture


Baudelaire, Les Fleurs du mal



Baudelaire, les Fleurs du mal, les fenêtres

  • Par prepabac
  • Le 10/07/2012
  • Dans Commentaires français

Commentaire bac, Baudelaire, les fenêtres, les Fleurs du mal



La Fontaine à l'oral, , tradition et réécriture des fables. Plaire et instruire, les deux fonctions de la fable dans le loup et l'agneau



La Fontaine, le loup et l'agneau, les questions probables pour réussir l'oral du bac

  • Par prepabac
  • Le 23/08/2012
  • Dans Les oraux de français

 Oral de 65 questions et réponses, oral bac et commentaire de la fable