Etudes sur la séquence le biographique, le bac écrit et oral de français
Les commentaires et les dissertations, les corrigés du bac
La lecture d'une autobiographie vous parait elle devoir être complétée autant que possible par la lecture d'une biographie?
La lecture d'une autobiographie vous parait elle devoir être complétée par la lecture d'une biographie autant que possible?
Les mots de Jean Paul Sartre, extrait
Commentaire des mots de Jean Paul Sartre, extrait
Albert Cohen, le livre de ma mère, extrait, les corrigés du bac
Les corrigés du bac, le livre de ma mère, Albert Cohen
Textes complémentaires
chap. 13 Si C’est un Homme, Primo Lévi et Préambule des confessions de Rousseau
Texte complémentaire, Primo Lévi, si c'est un homme chapitre 13 et Rousseau, Préambule des Confessions
Articles sur la séquence le biographique
Primo Lévi, si c'est un homme, chapitre 13, article
Article sur Primo Lévi, chapitre 13
Préambule des confessions de Rousseau, article
Article sur Rousseau, le préambule des Confessions
La gorge coupée, Leiris, article
Article sur Leiris, la gorge coupée
Préparer l'entretien sur prépabac : questions, problématiques, ouvertures
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mercredi 18 août 2010
mardi 17 août 2010
Séquence l'épistolaire, les corrigés du bac pour réviser et préparer le baccalauréat de français
Préparer le baccalauréat de français, les analyses et corrigés du bac
Etudes sur la séquence "l'épistolaire"
Commentaires et dissertations
Commentaire de la lettre de Voltaire à Frédéric de Prusse
Pourquoi la lettre est elle un moyen de connaître quelqu'un?
Etudes sur la séquence "l'épistolaire"
Commentaires et dissertations
Commentaire de la lettre de Voltaire à Frédéric de Prusse
Pourquoi la lettre est elle un moyen de connaître quelqu'un?
Séquence le théâtre, tous les liens pour réviser et préparer le baccalauréat de français
Séquence le théâtre : tous les liens pour préparer l'oral de français
Acte I, scène I, Dom Juan, Molière, analyse de la scène
Tirade sur l'inconstance, acte I, scène 2, Molière, Dom Juan, lecture analytique
La scène du pauvre, Dom Juan, Molière, III, 2, lecture analytique
Le dénouement, Dom Juan, Molière, Acte V, scènes 5 et 6, lecture analytique
Tirade sur l'inconstance, acte I, scène 2, Molière, Dom Juan, lecture analytique
La scène du pauvre, Dom Juan, Molière, III, 2, lecture analytique
Le dénouement, Dom Juan, Molière, Acte V, scènes 5 et 6, lecture analytique
vendredi 13 août 2010
Préparer le bac de français 2011, tous les liens pour réviser et réussir l'oral
Les fiches bac
Fiche Vocabulaire : préparer le baccalauréat de français
Fiche Vocabulaire : préparer le baccalauréat de français
Assonance : c'est la répétition d'une même voyelle à la fin de plusieurs vers.
Allitération : c'est la répétition d'une sonorité dans une phrase.
Didactique : Un texte didactique est un texte qui vise un enseignement
Dénotation : c’est la définition ou le sens du mot au sens propre du terme
Connotation : c’est la valeur que prend une chose en plus de sa signification, nous pouvons donc dire que la connotation renvoie au sens second d’u mot.
Anthropologie : c'est l'étude de l'homme.
Néologisme : Un néologisme est un nouveau mot
Dénonciation : c'est le fait de dénonce, de critique, la dénonciation est l’antonyme d’apologie
Apologie : Discours visant à prendre la défense de quelqu'un ou de quelque chose.
Archaïsme : un archaïsme est un mot qui n’est plus utilisé. On peut considérer qu’archaïsme est l’antonyme de néologisme.
Antonyme : Un antonyme est un mot dont le sens est opposé à un autre. Grand et petit sont des antonymes. Les antonymes sont en fait des mots de sens contraires.
Anthropologie : on peut définir l'anthropologie par l'étude de l'homme. Claude Lévi Strauss était un anthropologue, décédé à l'âge de 100 ans qui a étudié le mode de vie des indiens d’Amazonie.
Le thème : On parle de thème d'un texte pour évoquer le sujet auquel il se rapporte "c'est ce sur quoi porte le texte".
La thèse : Par opposition au thème, la thèse est le point de vue de l'auteur, c'est "ce qu'il en pense".
Synonyme : Les synonymes sont des mots ayant le même sens. Nous pouvons citer comme exemple : belle et jolie.
Paronyme : Les paronymes sont des mots qui se ressemblent, ils ont des formes proches.
exemple : coussin , cousin.
Polysémie : Un mot qui a plusieurs sens.
Monosémie : Un mot qui n’a qu’un seul sens.
Homonyme : Ce sont des mots qui se prononcent pareil mais qui n'ont pas la même orthographe, ni la même définition.
exemple : mer,maire,mère.
Rhétorique : l'art de bien parler.
Les figures de rhétorique : Elles sont synonymes de figures de style.
schéma narratif : Il sructure un texte en 5 étapes différentes :
- situation initiale
- élément perturbateur
-péripéties
-élément de résolution
-situation finale
Les formes de discours : les fiches pour préparer l'écrit et l'oral du baccalauréat de français
Les formes de discours : les fiches pour préparer l'écrit et l'oral du baccalauréat de français
I - Définition
Le discours est un énoncé produit par un locuteur. Cependant tous les discours au sens d'énoncés n'ont pas tous la même fonction. Ils peuvent avoir pour but de raconter, de décrire, d'informer, d'expliquer, de convaincre.
II - Le discours descriptif
La description caractérise ce discours. Il doit en effet décrire une situation, un lieu, un personnage;
La description suppose :
L'imparfait ou le présent
Des verbes d'état, être, paraître, sembler, devenir
La mention de lieux précis et des connecteurs spatiaux
Des adjectifs pour parfaire la description dans un texte
III Le discours narratif
La narration ou le discours narratif rapporte un enchainement de faits dans le temps.
Les temps verbaux sont le passé simple et le présent
Les connecteurs mettent en valeur un enchainement d'évènements dans le temps
L'action est clairement évoquée par les verbes et renforcée par la présence d'adverbes.
IV - Le discours informatif
Le discours informatif est un discours explicatif, il communique et transmet un savoir, fait comprendre une idée. On constate la présence :
Du présent historique ou de vérité générale
De mots de liaison
Une certaine objectivité rendant ainsi le discours plus crédible.
V - Le dicours argumentatif
Convaincre et persuader sont les fonctions du discours argumentatif, on y trouve :
Des mots de liaison permetttant de structurer le texte "mais", "car" etc
Un locuteur représentant sa thèse
Des raisonnements logiques, déductions, inductions, syllogismes
Définitions
Déduction On part d'une vérité générale pour justifier une conclusion particulière
Induction On part des faits et de l'exemple particuliers pour parvenir à la vérité générale
Syllogisme : Cas particulier du raisonnement déductif. C'est un raisonnement logique basé sur deux propositions, une mineure et une majeure ainsi que sur une conclusion. La conclusion est irréfutable d'un point de vue logique.
Exemple :
Tous les hommes sont mortels : prémisse majeure
Or Socrate est un homme : prémisse mineure
Donc Socrate est mortel : conclusion
Le syllogisme fonde une conclusion irréfutable en apparence sur deux propositions données comme vraies, les prémisses
Il est toujours vrai du point de vue formel mais peut être faux du point de vue matériel.
Fiche bac postée dans la rubrique "le bac de français " du forum pédagogique des lycéens
L’humanisme : les fiches bac pour préparer et réviser le bac de français écrit et oral
L’humanisme : les fiches bac pour préparer et réviser le bac de français écrit et oral
Introduction aux séquences bac
-l’argumentation-
Sections techniques et générales
Introduction
Définition:
Le mot humaniste vient de l’italien et apparaît au XIVème siècle. Il désigne un professeur de grammaire et de rhétorique. Au XVIème, il désigne également un érudit qui étudie les langues antiques. Ce n’est qu’au XIXème que le terme d’humaniste désignera un penseur qui prend l’homme comme valeur suprême.
Par humanisme, on entend une nouvelle conception de l’homme et de l’univers qui, en s’appuyant sur l’étude de l’antiquité gréco-latine, source de la culture occidentale, met l’homme au centre de ses préoccupations et tend vers un épanouissement de ses qualités intellectuelles et morales.
L’humanisme est un vaste mouvement culturel européen, sans chef de file, qui émerge en Italie au XVème siècle (Quattrocento en Italie) et dure jusqu’à la fin du XVIème. Il prolonge un mouvement intellectuel qui redécouvre la culture antique et qui apparaît avec le poète italien Pétrarque.
Développement
L’apparition de l’humanisme est liée à plusieurs facteurs
L’invention de l’imprimerie en 1448, qui permet une diffusion accrue des livres, multiplie donc les lecteurs et facilite une approche plus personnelle, sans influence de l’Église, du livre. En 1453, la prise de Constantinople par les Turcs pousse les intellectuels et les savants à quitter l’empire grec d’orient pour l’Italie, en emportant avec eux des manuscrits grecs et latins. Cela favorisera la redécouverte des auteurs antiques. En effet, au Moyen-âge, ces auteurs étaient uniquement abordés pour y retrouver les principes chrétiens et leurs ouvrages étaient donc adaptés et commentés par les clercs de l’Église. Au moment de la Renaissance, on « nettoie » donc ces livres de tous ces commentaires pour revenir au texte originel et les découvrir pour leur beauté, leur pensée, pour simplement ce qu’ils sont. La découverte du Nouveau Monde en 1492, et donc d’autres cultures.
Avec la découverte de l’héliocentrisme, Copernic met fin à la représentation géocentrique traditionnelle de l’univers, démontrant ainsi l’audace intellectuelle de l’époque.
En 1498, débutent les guerres d’Italie. Les français découvrent l’art italien et c’est ainsi que commence la Renaissance française.
La Réforme divise les chrétiens: Luther en Allemagne, Calvin en France s’opposent aux abus de l’Église et prônent une lecture plus personnelle de la Bible. Luther traduit ainsi la Bible en allemand en 1521. Cela permet ainsi de s’affranchir de la tutelle des prêtres et d’avoir une approche plus autonome de la foi.
Les valeurs de l’humanisme
L’homme est au centre de l’univers, il est capable de progresser, de se perfectionner. On constate d’ailleurs d’importantes avancées scientifiques et intellectuelles à l’époque.
Le corps est réhabilité: le christianisme médiéval donnait une vision négative du corps, source de péchés et enveloppe charnelle illustrant la mort. La peinture exalte la nudité. Rabelais prône, sans tabou, le développement harmonieux du corps aussi bien que de l’âme, Léonard de Vinci pratique des autopsies. L’esprit critique se développe mais se heurte à l’autorité de l’église.
La valeur des temps et des modes, les fiches bac pour réviser et préparer l'examen écrit et oral
La valeur des temps et des modes
FICHE BAC FRANCAIS
I) les modes verbaux :
Ils traduisent la façon dont le locuteur envisage l'action que le verbe exprime. Nous avons 2 modes personnels:
-L'indicatif: l'action peut etre présente, future ou passée, l'indicatif reste le mode de la réalité.
-Le subjonctif: c'est le mode du possible. Il peut exprimer l'ordre, le souhait dans les propositions indépendantes ou principales: "qu'il revienne demain".
-L'impératif: c'est le mode de l'injonction qui traduit l'ordre, la prière, le souhait: "rentrez chez vous".
Il existe également 2 modes impersonnels:
-L'infinitif: il n'y a aucun processus temporel avec l'infinitif. C'est la forme nominale du verbe.
-Le participe: le participe passé traduit une action achevée et se rapporte à un nom ou un pronom, par exemple, le château hanté. Le participe présent se rapporte à un nom et à une action en train de se dérouler, "les années passant".
Le gérondif permet de préciser les circonstances de l'action principale: "en allant à l'école, j'ai croisé une amie".
II) Les temps verbaux
1) Les temps simples :
Le présent dénonciation exprime une action qui se déroule au moment où l'on parle. Il rapporte des faits passés au présent, par exemple "Je suis sûr que c'est lui".
-Le présent historique en est une variante: "Les parisiens prennent la Bastille le 14 juillet 1789".
-Le présent de vérité générale exprime une idée universel. Le valableen tout temps et pour tous, par exemples "les hommes sont mortels".
-L'imparfait : Il nous renvoie à une action passée sans en préciser le début ou la fin. Il exprime une durée inachevée mais peut aussi traduire une habitude: "chaque jour, il rendait visite à son ami". C'est le temp de la description dans le récit et aux actions de second plan par opposition au passé simple.
-Le passé simple: Il présente une action passée de premier plan, c'est le temp de la naration.
-Le futur: exprime une action à venir qui a valuer de vérité générale "Paris sera toujours Paris", il peut toutefois exprimer un ordre "tu feras tes devoirs".
-Le conditionnel: Il traduit l'hypothèse et dans le système de la concordance des temps, le futur par rapport à une action passée: "il a dit qu'il repassait le lendemain". Enfin, il peut mettre en avant le caractère incertain d'un énoncé: "il serait sur le point d'être licencié".
2) Les temps composés
-Le passé composé: il permet d'exprimer une action passée, achevée ayant des répercussions dans le présent: "nous nous sommes rencontrés il y a 10 ans".
-Le plus que parfait: Le passé antérieur: Le futur antérieur: Ces trois temps composés expriment une action achevée antérieure à une autre action.
L'énonciation : Les fiches bac pour se préparer et réussir l'examen écrit et oral
L'énonciation : Les fiches bac pour se préparer et réussir l'examen écrit et oral
La situation dénonciation permet de déterminer le degré d'implication du locuteur dans son énoncé.
1) La situation d'énonciation :
Si l'on prend en exemple la lettre à Madame de la Fayette
A Madame de la Fayette
A Paris, le mardi 24 juillet 1657
Vous savez, ma belle, qu'on ne se beigne pas tous les jours; de sorte que pendant les trois jours que je n'ai pu me mettre dans la rivière, j'ai été à livry, d'où je revins hier, avec dessein d’y retrouver quand j’aurai achevé mes bains, et que notre abbé aura fait quelques petites affaires qu’il a encore ici.
Madame de Sévigné, Lettre 1657
Lorsqu’il faut étudier une situation d’énonciation comme par exemple dans cette lettre, il faut préciser qui sont le locuteur et le destinataire ainsi que le lieu, et le moment de l’énonciation.
Nous savons que le locuteur est l’auteur de la lettre à savoir Madame de Sévigné qui se désigne par le pronom personnel « je ». Le destinataire est Madame de La Fayette désigné par le pronom « vous » et l’apostrophe « Ma belle ». Le lieu et le moment de l’énonciation sont précisés par l’en-tête de la lettre. « A Paris, le mardi 24 juillet 1657 ».
2) Le locuteur :
Pour déterminer le degré d’implication du locuteur, il faut mettre en avant les marques de subjectivité.
-Les pronoms Personnels, les adjectifs et pronoms possessif permettant de repérer le locuteur ainsi que les déictiques (connecteurs spatiaux-temporels) comme par exemple, maintenant, ici etc. Il y a également le présent d’énonciation qui montre que l’énoncé est lié au moment où le locuteur le prononce. On peut également étudier les modalisateurs qui expriment les doutes et les certitudes du locuteur comme « peut-être », « assurément », enfin il faut en outre prendre en compte la ponctuation affective en particulier l’exclamation.
3)L’énoncé :
a) l’énoncé ancré dans la situation d’énonciation : le discours
Si un énoncé comporte un certain nombre de marques de la présence du locuteur, on le désigne comme un discours, il donne une impression de subjectivité. On y retrouve la première personne « mon », « me », l’implication du destinataire, l’exclamation qui traduisent l’implication du locuteur et la subjectivité de l’énoncé.
b) L’énoncé coupé de la situation d’énonciation : le récit
S’il n’y a pas de marque de subjectivité donc aucune implication du locuteur, On parle de récit. L’impression d’objectivité domine. On y retrouve le présent de vérité générale, les formes imperssonnels comme « il est rare que » qui traduisent l’effacement du locuteur et l’ospectivité de l’énoncé.
Les paroles rapportées : les fiches bac pour réussir et organiser les révisions de l'examen
Les paroles rapportées : les fiches bac pour réussir et organiser les révisions de l'examen
1) Le discours direct :
Il reproduit les popos qui ont été tenus tels qu'ils ont été prononcés. On conserve donc les marques de l'énonciation originelle comme la personne, le temps, le lieu, la forme des phrases (déclamation, exclamation, interrogation) . Les propos sont introduits par un verbe de parole, de jugement ou de pensée, ils sont isolés du reste de l'énoncé par l'usage de guillemets qui signalent la citation.
2) Le discours indirect :
Concernant le discours indirect, les propos sont inséres dans l'énoncé sous la forme d'une proposition subordonnée introduite par un verbe de parole, de jugement ou de pensée. Il n'y a plus de guillemets. Quelques transformations doivent être faites comme :
-les pronoms personnels sont adaptés en fonction de la personne du verbe introducteur. Il a dit: "je partirai" devient il a dit qu'il partirait
-concernant les indications de lieu et de temp, demain devient le lendemain
ici devient là
-Il faut respecter les règles de la concordance des temps en fonction du verbe de la principale: si celui-ci est au présent, il n'y a aucune transformation à faire, s'il est au passé le verbe de la subordonnée change de temps, du présent à l'imparfait, du passé composé au plus-que-parfait, du futur au conditionnel.
3) Le discours indirect libre
Les propos sont rapportés à l'énoncé sans guillemets. Il transforme les marques de la situation d'énonciation (temps, lieu, personnes) et les temps verbau. Il garde les marques d'espressivité.
Applications:
A)Le discours indirect Le narrateur rapporte les paroles ou les penssées des personnages telles qu'elles ont été prononcées ou pensées.
exemple:
Cette exclamation lui échappa:"comme on serait bien à la campagne!"
Le discours direct se manifeste par l'emploi d'un verbe de parole qui l'introduit suivi parfois de deux points (, de tirets ou de guillemets.
B)Le discours indirect:
Le narrateur rapporte les paroles du personnage en les intégrant à son propre discours.
exemple:
Quand ils purent recouvrer la parole, ils se demandirent quelle était la cause de tant d'infortumes, de la dernière surtout?
C)Le discours indirect libre
Le narrateur rapporte les paroles du personnage de manière libre sans indice grammatical.
exemple:
Mais la banlieue, selon Bouvard, était assommante par le tapage des ginguettes. Pécuchet pensait de meme. Il commençait à se sentir fatigué.
Le lexique : les fiches bac
Le lexique : les fiches bac
Le lexique signifie l'ensemble des mots de la langue. Le lexique a pour origine le latin et le grec, mais aussi aux langues étrangères. Nous pouvons citer le mot chronomètredu grec kronos ou chien issu de latin canis.
1)Formation des mots
La formation des mots simples se font de deux manières. La dérivation est un procédé de modélisation des mots par ajout, suppression, modifica tion du suffixe et/ou d'un préfixe à un radical.
Le préfixe est placé au début d'un mot pour modifier son sens.Nous pouvons énumérer surdose, préfixe exprimant l'intensité, ou autobiographique, préfixe signifiant "soi-même".
Le suffixe est placé après le radical d'un mot et modifie son sens et/ou sa classe grammaticale. On peut citer le suffixe -ier qui sert la plus part du temps à forme les noms de métiers (laittier, épicier).
La composition permet de rassembler deux mots our en former qu'un. Le mot téléfilm est formé de deux mots: idée et film
Le lexique comporte aussi des mots composés, formés de mots existant en français, unis souvent par un tiret: bandes-annoces, ou pomme de terre.
Les siglaisons signifie formé un mot à partir d'un sigle. (le sida correspond au sigle de syndrome d'immuno-déficience acquise).
2)Les relations sématiques
Les mots ne sont pas coupés les un des autres au niveau du sens. En effet, chaque mot à un antonyme, mot de sens proche. Exemple: Le mot intolérable à pour antonyme intolérable et pour synonyme admissible.
La plupart des mots sont des homonymes, ils ont la même forme phonique mais ont un sens différent. On dit que ces mots sont homophones quand les mots ont la même orthographe ( car et quart). On parle d'homographes quand les mots ont la même orthographe mais pas le même sens (le car qui enmène les enfants, la conjonction car).
3)Lexique et texte
Le champ sémantique signifie qu'un mot à plusieurs significations^parce qu'il est ploysémique (mots ayant plusieurs sens) et que le sens peut varier. Le champ sémantique à pour définition la dénotation (définition d'un mot) et les connotations (éléments signifiant sa définition représentée par son symbole).
Le champ lexical est l'ensemble des mots se rattachant indirectement ou directement à une même notion dans un texte. Les termes église, se mettre à genoux, péché, ciel, prière, eau bénite sont touus des mots du champ lexical de la religion.
Les niveaux de langue peuvent être courant, familier ou soutenu.
La ponctuation
La ponctuation permet de comprendre le texte. On utilise le point pour terminer une phrase, une virgule pour marquer une pause plus brève. L'émotion se traduit par des points d'exclamation et les questions se terminent par un point d'interrogation.
-Les points de suspension signalent un énoncé non-terminé.
-Le point virgule marque une pause plus longue que la virgule, in n'est pas suivi par une majuscule.
Pour mettre un commentaire, on utilise les parenthèses.
-Les guillemets permettent d'encadré un mot ou des propos rapportés aux discours directes.
1) Les types de phrases
Les phrases déclaratives présentent l'énoncé comme certains.
Les phrases interrogatives présentent la forme d'une question.
Les phrases exclamatives marque une émotion.
Les phrases impératives indiquent un ordre, une défense.
le vocabulaire du théâtre : Les fiches bac
le vocabulaire du théâtre : Les fiches bac
1 - organisation
action : évènements de la pièce, intrigues
coup de théâtre : un évènement imprévu modifie le cours de l'action
acte : une poièce de théâtre est divisée en actes
l'entracte : temps qui sépare un acte d'un autre
l'exposition : permet aux spectateurs de connaitre les personnages et les faits qui expliquent la situation au début de la pièce; la première scène d'une pièce est une scène d'exposition
noeud : point culminant de l'action
dénouement : fin de l'intrigue
3 règles d'unité :
l'unité d'action : une histoire à la fois
l'unité de lieu : un seul lieu
l'unité de temps : une seule journée
2 - le texte théâtral
dialogue :
réplique : une prise de parole
tirade : longue suite de phrases dite par un acteur sans interruption
monologue : un personnage parle seul
didascalies : indications scéniques sur le décor, les déplacemetns et les gestes.
3 - la représentation théâtrale
un théâtre comprend une scène, lieu où les acteurs jouent.
plateau : l'espace où les décors sont plantés
coulisses : partie située derrière le décor
metteur en scène : personne qui organise la représentation théâtrale
Une pièce de théâtre
La pièce de théâtre est une suite de dialogues, sans narrateur. Il peut s'agir de comédie, de tragédie ou (au XIXème) de drame. Ce texte est fait pour être joué, vu et entendu. Il faut donc être attentif à toutes les indications dans le texte -registres de langue, répartition de la parole, types de phrases- permettant de comprendre les intentions et sentiments des personnages ou les didascalies permettant de mieux comprendre certains points comme le lieu, le temps, le ton.
I Composition d'une pièce
Au début le changement d'acte était lié à la nécessité de changer les bougies donnant la lumière. Chaque acte doit constituer une unité. Une pièce est généralement constituée de trois ou cinq actes.
Le premier acte est celui de l'exposition dans lequel l'auteur présente le contexte (où et quand), les personnages, le héros, le noeud de l'intrigue, les obstacles(opposants) et les "aides" (adjuvants) du héros.
Le dernier acte est celui du dénouement, dans lequel l'intrigue trouve sa solution.
On change de scène quand un personnage entre ou sort. Les scènes n'ont pas toutes la même importance pour l'intrigue.
II Composition du texte
Il faut distinguer le texte dit par les comédiens : les répliques, et les indications scéniques : les didascalies.
Si une réplique est longue, c'est une "tirade". Si le personnage parle seul en scène (ou se croit seul), c'est un "monologue". Une réplique dite à part (sans que l'interlocuteur ne l'entende) est un "aparté".
Les didascalies renseignent sur le décor, les mouvements, le ton à prendre... Elles permettent de faciliter la mise en scène.
Fiche postée dans la rubrique "le bac de français" du forum pédagogique des lycéens
Questions et problématiques sur différents romans, l'oral du bac, réussir l'entretien
SEQUENCE LE ROMAN
Problématiques et questions pour préparer l'oral du baccalauréat de français
BALZAC Honoré (de), La femme de trente ans, Chapitre I « En voyant son amant si occupé [...] dans le jardin des Tuileries. »
Dans cet extrait, étudiez les personnages de Julie, de son père et de son amant.
BALZAC Honoré (de), La femme de trente ans, Chapitre I « Par une douce soirée du mois d’août [...] un de ces coups d’œil fins par lesquels une femme dit toute sa pensée. »
« cette Julie semblait être une nouvelle femme... » D’après cet extrait, que signifie « nouvelle femme » et comment cet extrait peint-il le portrait de cette « nouvelle Julie » ?
BALZAC Honoré (de), La femme de trente ans, Chapitre III « Chez Mme d’Aiglemont, la mise était en harmonie avec la pensée [...] tous les mystères qu’un observateur pouvait pressentir en elle. »
« Charles de Vandenesse admira ce magnifique tableau... » En quoi peut-on dire que ces éléments du portrait de la « femme de trente ans » qu’est devenue madame d’Aiglemont constituent un « magnifique tableau » ?
Pour Balzac, le père Goriot, voir ci dessous, en deuxième message posté
questions, problématique du chapitre 1 du père Goriot
Etude du réalisme avec le père Goriot :
Le Père Goriot marque l’étape la plus importante dans la construction de la Comédie humaine. Balzac maîtrise désormais sa technique des personnages reparaissants[59], qui est une caractéristique majeure de la Comédie humaine, ainsi que celle du cycle romanesque « faisant concurrence à l’état civil ». Il expose son projet, en 1834, dans une lettre à Ewelina Hańska : « Je crois qu’en 1838, les trois parties de cette œuvre gigantesque seront, sinon parachevées, du moins superposées et qu’on pourra juger la masse ». Et il décrit les trois étages de l’édifice« les Études de mœurs, représenteront les effets sociaux,(…) la seconde assise est les Études philosophiques, car après les effets viendront les causes(…). Puis, après les effets et les causes viendront les Études analytiques, car après les effets et les causes, doivent se rechercher les principes(…)[60]. »
BALZAC Honoré (de), Le Père Goriot, Portrait de Mme Vauquer « Cette pièce est dans tout son lustre [...] le déjeuner des pensionnaires internes. » pages 55-56 Livre de Poche.
En quoi le décor et le personnage sont-ils en harmonie ?
Le portrait de Mme Vauquer est-il ici un blâme ou un éloge ?
BALZAC Honoré (de), Le Père Goriot, Portrait de Vautrin « Entre ces deux personnages [...] un mystère soigneusement enfoui. » pages 63-65 Livre de Poche.
En quoi cette description est-elle celle d’un personnage inquiétant ?
En quoi cette description annonce-t-elle certains évènements du roman ?
BALZAC Honoré (de), Le Père Goriot, Le monde selon Mme de Bauséant « Eh bien, Monsieur de Rastignac [...] et sortit. » pages 135-137 Livre de Poche.
Quelle vision de l’aristocratie nous est proposée dans cet extrait ?
Que révèle le discours de Mme de Bauséant sur elle-même ?
BALZAC Honoré (de), Le Père Goriot, La clé de la réussite selon Vautrin « Voilà le carrefour de la vie [...] des manigances infernales » pages 165-166 Livre de Poche.
Ce texte peut-il être lu comme un texte argumentatif ?
Quelles visions du monde et de la société sont proposées ici par Balzac à travers le personnage de Vautrin ?
BALZAC Honoré (de), Le Père Goriot, L’enterrement du Père Goriot « Les deux prêtres [...] A nous deux maintenant ! » pages 353-354 Livre de Poche.
En quoi cette fin est-elle particulièrement réaliste et tragique ?
Quelle vision du monde nous est transmise par Balzac à travers cette fin ?
Quelle image de Rastignac nous est donnée dans ce dénouement ?
CAMUS, Albert, L’Étranger, 1re partie, chap.5 « Le soir, Marie est venue me chercher [...] pour me tendre sa bouche » (pages 69-71 édition Folio)
À quoi voit-on, d’après cet extrait, que ce roman n’est pas traditionnel ?
Qu’est-ce qui fait l’originalité de ce dialogue amoureux ?
Que nous apprend ce dialogue sur les personnages ?
En quoi cette demande en mariage est-elle déconcertante ?
CAMUS, Albert, L’Étranger, 1re partie, chap.6 « Dès qu’il m’a vu [...] la porte du malheur » (pages 93-95 édition Folio)
Qu’est-ce qui fait la force dramatique de cet épisode ?
Pourquoi ce moment du meurtre est-il décisif pour Meursault ?
Montrez la dimension à la fois tragique et épique de ce passage.
CAMUS, Albert, L’Étranger, 2e partie, chap.4 « Et j’ai essayé d’écouter encore [...] il doit être puni en conséquence." (pages 155-157 édition Folio)
Comment cet extrait illustre-t-il l’impression d’étrangeté ?
CAMUS, Albert, L’Étranger, 2e partie, chap. 4 « L’après-midi [...] j’étais trop fatigué. » (Plaidoirie de l’avocat, pages 158-161, édition Folio).
Comment s’exprime ici la satire de la justice ?
CAMUS, Albert, L’Étranger, 2e partie, chap.5 dernière page « Lui parti, j’ai retrouvé le calme [...] avec des cris de haine. » (pages 185-186 édition Folio)
En quoi Meursault est-il représentatif du héros moderne dans ce passage ?
Meursault est-il un héros à la fin du roman ?
Quelle vision de l’homme et du monde nous donne la fin de ce roman ?
CELINE, Louis-Ferdinand, Voyage au bout de la Nuit « Le messager vacillant se remit au "garde-à-vous [...] Lui pourtant aussi il était mort. » (Manuel NATHAN Littérature Français édition 2007 p.462-463)
Comment Céline remet-il en cause les caractéristiques du roman traditionnel dans cet extrait ? Qu’y a-t-il de choquant dans la vision donnée ici de l’homme et du monde ?
CHODERLOS DE LACLOS, Pierre, Les Liaisons dangereuses Lettre 125 « La voilà donc vaincue [...] la douce impression du sentiment de gloire » (Manuel NATHAN Littérature Français édition 2007 p.264-265)
En quoi le héros libertin est-il différent du héros traditionnel dans cet extrait ?
Quelles sont les caractéristiques des personnages et de leur vision du monde dans cet extrait ?
Etude postée dans la rubrique "l'oral du bac" du forum pédagogique des lycéens
Le vocabulaire au baccalauréat, réviser avec les fiches bac
Le vocabulaire au bac
Etymologie : Etude de la racine des mots
Cosmologie : Etude du monde
Biologie : Etude de la vie
Anthropologie : Etude de l’homme
Connotation : Le sens second d’un mot : La connotation d’un chien = Ami Fidèle.
Dénotation : Le sens premier d’un mot : définition du Dictionnaire : un chien = Quadripède
Monosémie : le sens : un seul sens : Poussette
Polysémie : L’autruche : oiseau : (mais aussi ) Faire semblant de ne pas voir.
Explicite : Ce qui est dit clairement
Implicite : Ce qui est suggéré
Champ lexical : Ensemble de mots qui se rassemblent autour d’un même thème.
Narrateur : C’est celui qui raconte l’histoire .
Bref = court = conscis = succint = laconique = lapidaire.
Récit Linéaire : Récit ligne par ligne / dans un ordre chronologique .
Protagoniste : Le personnage principal
Syllogisme : C’est un raisonnement logique qui comprend une majeure, une mineure et une conclusion. Il est toujours tautologique car ce qui est annoncé dans la conclusion est déjà compris dans la majeur. Socrate est un homme or les hommes sont mortels donc Socrate est mortel.
Périphrase verbale : Ils vont jouer
Apologie : défendre une thèse .
Dénonciation : c’est le contraire de l’apologie : Dire non à la peine de mort.
L’analèpse : C’est un retour en arrière
Prolèpse : C’est une anticipation
Déterminisme : Etre conditionné à agir de telle façon plutôt que telle autre .
Tragédie : C’est un genre littéraire dans lequel domine la fatalité (mort) : Antigone
Comédie : C’est un genre Littéraire divertissant (rire) : Le malade Imaginaire
Drame : C’est un genre littéraire qui n’est pas dominé par la fatalité
Fatalité : c’est un fait irrémédiable contre quoi l’homme ne peut rien
Antigone : Incarne parfaitement la fatalité (symbole de mort).
Déictique : pronoms, indices spatio-temporels.
VOCABULAIRE
Vocabulaire de base au bac de français
-deuxième partie-
Tragédie : c’est un genre littéraire dans lequel domine la fatalité, la mort par exemple dans Antigone
Comédie : C’est un genre Littéraire divertissant (rire) : Le malade Imaginaire
Drame : C’est un genre littéraire qui n’est pas dominé par la fatalité
Fatalité : est un fait irrémédiable contre quoi l’homme ne peut rien
Antigone : Incarne parfaitement la fatalité (symbole de mort).
Déictique : pronoms, indices spatio-temporels
Sonnet : C’est une poésie qui comprend deux quatrains et deux terçets.
Quatrain : c’est une strophe de 4 vers.
Terçet : c’est une strophe de 3 vers.
Alexandrin : vers de 12 syllables
Le Libre Arbitre : Synonyme de liberté, cela peut se définir comme la liberté de choix.
Didascalies : les didascalies sont des indications scéniques qui renseignent sur le décor et les personnages et le jeu de scène . Elles peuvent être intenes ou externes
Néologisme : un nouveau mot par opposition à archaïsme qui est un terme qui n’est plus utilisé.
Amphigouri : Discours écrit, confus
Metis : Intelligence rusée grecque incarnée par Ulysse = Héros de l’odyssée qui est une épopée écrite par l’aède Homère.
Anadiplose : Le fait de reprendre en début de phrase , le dernier mot de la phrase, précédente
Antithétique : opposé
Le pêché originel : Eve a fait croquer la pomme à Adam mais ce fruit était défendu dans la religion Judéo Chrétienne. Dans la religion judéo-chrétienne, le mal est la réédition du péché originel.
Epicurien : Qui sait profiter de la vie (Ronsard)
Manichéisme : opposition de deux termes
Mètre : en poésie, il définit le nombre de syllabes dans un vers.
Synérèse : regroupement de deux voyelles = deux syllabes ( Vio+lon)
Diérèse : détachement de deux voyelles = deux syllabes ( Vi+o+lon)
Cesure : coupure dans un Alexandrin ( 12 a 6) = HEMISTICHE
Rimes plates : AABBCC
Rimes Croisées : ABAB CDCD
Rimes Embrassées : ABBA CDDC.
Apologue = fable : Récit suivi d’une morale . L’apologue à deux fonctions plaire et instruire. Il nous vient d’Esope qui écrivait en prose tandis que La Fontaine a versifié la fable.
Esope : Inventeur de la fable
Dialectique : Confrontation de deux thèses opposées : plan dialectique=Thèse// antithèse
Palindrome : mot qui se lit de droite à gauche et de gauche à droite : GAG, NON, KAYAk
Anagramme : C’est le fait de reformer un mot avec les mêmes lettres qu’un autre : Rein et Nier
Acrostiche : Poème dont chaque début de vers reprend une lettre du nom du poète.
Caligramme : Une poésie dont la forme évoque l’objet ( la colombe d’Appolinaire)
césure : coupe principale de l'alexandrin
connivence : complicité par complaisance ou tolérance, accord tacite
conte : récit d’aventures imaginaires, histoire peu vraisemblable
élégie : poème lyrique d’un ton mélancolique
éllipse : période de temps passé sous silence dans un récit ou une pièce de théâtre
empathie : identification affective à une personne ou à une chose
épistolaire : en littérature, qui concerne le genre de la lettre (ex. : un roman épistolaire = un recueil de lettres)
éponyme : personnage qui donne son titre à une œuvre
filigrane : par transparence, à l’arrière-plan
fonctions (cf. : schéma de la communication) :
- référentielle : message qui présente le référent
- phatique : parler pour parler, pour établir un contact, non pas pour dire quelque chose
- expressive : parlant des sentiments du locuteur -je-, il écrit pour s’exprimer
- impressive (ou conative) : argumenter, faire passer ses idées, agir sur l’autre, faire des efforts pour convaincre
- poétique : textes qui jouent sur le canal, la langue, le registre
- métalinguistique : lorsque la langue est utilisée pour commenter la langue : dictionnaire
maïeutique : méthode dialectique dont Socrate usait pour « accoucher » les esprits, c’est-à-dire pour amener ses interlocuteurs à découvrir les vérités qu’ils portaient en eux sans le savoir
registre : tonalité propre, caractéristique d’une œuvre ou d’un discours
réquisitoire : thèse développée contre quelqu'un ou quelquechose
Lexique postée dans la rubrique "bac de français" du forum pédagogique
Les règles de la versification, préparer et réviser l'oral du baccalauréat de français
Les règles de la versification
Fiche postée dans la rubrique "bac de français" du forum pédagogique des lycéens
1)Le vers
Il existe différents types de vers :
- Les vers pairs comme l'alexandrin, le decasyllabe ou l'octosylabe.
- Les vers impairs qui sont plus rares.
* En comptant les syllabes, nous devinons le types de vers. Cependant, il faut tenir compte de quelques principes.
-Le -e muet est supprimer en fin de vers ou dans la prononciation devant un mot commençant par une voyelle ou un H muet.
* La dièrèse est la séparation d'une syllabe en deux par vocalisation d'une spirante.
* La synèrèse est la prononciation « normale » d'un mot qui comporte deux sons voyelles en contact.
-L'accentuation des vers résulte des règles suivantes.
* Les vers simples (8 syllabes ou moins) et vers complexes (plus de 8 syllabes) ont tous un accent fixe obligatoire sur la dernière syllabe.
* Les vers complexes ont un deuxième accent fixe, sur la quatrième syllabepour la décasyllabe, sur la sixième syllabe pour l'alexandrin. Cela détermine l'endroit de la coupure qui se place tout de suite après lui et qui sépare le vers en deux parties ("demi-vers") .
* Dans un vers simple, ou de chaque "demi-vers" d'un vers compliqué, on peut trouver l'endroit d'un accent mobile que l'on nomme accent secondaire (ou accent qui flotte), qui détermine l'ultime syllabe prononcée d'un ensemble de mots. Son endroit donne celui de la coupure .
* Surtout, il faut bien penser à décrire d'eventuels changement de rythme.
* La liaison donne le fait qu'un ensemble de syntaxe primordial dépasse le cadre du vers et se continue vers le vers suivant. (comme entre le vers 3 et le vers 4) .
* Le sujet, c'est de déplacer dans le vers qui suit un morceau court qu'il faut pour la construction du vers qui précède.
* Le contre-sujet est le cas inverse: un ensemble verbal conclut un vers mais fait partie du vers qui suit par la structure et le sens.
2) La rime:
* La richesse de la rime dépend de combien de sens composent les mots à la rime .
On remarque donc :
- la rime inférieure
- la rime nécessaire
- la rime supérieure
* La place des rimes dépend de la manière dont elles se mélange; le plus souvent, elles sont:
- plates ou suivies, lorsqu'elles respectent la structure aabb
- croisées selon la structure abab;
- embrassées quand elles sont en abba
3) La strophe :
* On distingue la strophe classique par le blanc typographié qui divise chaque groupe de vers dans un poème et par comment sont disposées des rimes .
* à partir des années 1800, la définition de la rime est discutée: on commence à voir des groupements strophiques, les limites de la phrase n'étant plus celles de la strophe.
* Les modèles essentiels de strophes sont le tercet (3 vers), le quatrain (4 vers) et le sizain (6 vers).
Fiche postée dans la rubrique "bac de français" du forum pédagogique des lycéens
Les poèmes à forme fixe, les fiches bac pour réviser
Les poèmes à forme fixe :
Des poèmes sont selon une structure formelle très précise, qui ne change pas d'un écrivain à l'autre, voir d'une époque à l'autre: on les appelles des poèmes à formes figée.
1- Les formes au temps du moyen-age :
C'est à cette époque que la plupart des formes figées ont été crées: nombres de traités dans l'art de la poésie aux XIV et XV siècles ont détermine les règles qui composent les formes venant de la danse ou de la chanson.
* La ballade se compose souvent de trois strophes avec un envoi. Chaque strophe se termine par un même refrain, et l'envoi détermine le dédicataire de la poésie.
* Le rondeau trouve son nom à la ronde qui était dansée lorsqu'on le chantait autrefois. Sa structure a beaucoup changé, maisil est question, en principe, d'une poèsie qui contient 3 trophes de huit syllabes ou de dix syllabes, issues de deux rimes uniquement, et avec un refrain.
2) Les formes de la renaissance :
La poésie du XVI siècle a exclu les formes figées du moyen-age mais en ont crée de nouvelles; à noterla création du sonnet ou de l'ode.
* Le sonnet a été rendu célèbre par l'itation Pétrarque et apporté en France au début du XVI siècle. Encore composé de quatorze vers, il est en premier constitué en 10 syllabes, puis en majorité en alexandrins.
* Il est bâti sur deux quatrains de rimes enlacées (abba abba) suivis de six syllabes (on les retrouve souvent sous forme de deux tercets), avec une structure des rimes qui change.
* L'ode est un peu différente d'une forme figée, dû au fait où sa structure répend à des normes peu contraignantes. Toutefois, on la prend ainsi car elle est le plus souvent structurée en strophes semblables. Venant de l'antiquité et mis au goût du jour par les poètes de la Pléiade, elle est réservée à la célébration, commémoration.
3) Les formes du XIX siècle :
* Passé à la trappe du XVIII siècle, le sonnet est remis au goût du jour par les auteurs romantiques, et devient l'une des formes figées les plus en vogue au XIX siècle : c'est ce dont raconte le célèbre sonnet de Verlaine, dont le titre est: "Mon rêve Familier".
* De nouvelles structures sont encore produites, même si elles ne connurent pas le même succès; ex: le cas du pantoum, forme qui vient de Malaisie et importée dans la poésie française pas des auteurs teintés de romantisme (nommés Hugo au Banville).
Le pantoum a pour définition un nombre libre de quatrains à rimes qui se croisent, où l'on voit souvent 8 syllabes au 10 syllabes. Un système de reprise crée la liaison d'une strophe à l'autre: les strophes n°2 et 4 deviennent les strophes n°1 et 3 au vers suivants. Cette structure a caractérisé "Harmonie du soir" écrite par Baudelaire.
Fiche postée depuis le forum pédagogique
jeudi 12 août 2010
Fiche bac, l'argumentation
L’argumentation :
convaincre, persuader,délibérer
convaincre, persuader,délibérer
Problématique : Quels sont les différents procédés utilisés par les auteurs pour rallier les lecteurs à leurs thèses ?
I - Les démarches de l’argumentation
- L’ironie : affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre.
- Convaincre : faire appel à la raison du lecteur (indices de l'énonciation rares ou absents, structure claire et rigoureuse, procédés tels que la concession…)
- Persuader : faire appel aux sentiments
- Délibérer : discuter et analyser une situation en vue de prendre une décision. On mobilise des arguments contradictoires afin d’arrêter son choix. Cela peut être un discours intérieur ou à plusieurs.
II les procédés de l'argumentation
voir : fiche sur les figures de style
fiche sur les figures de rhétorique à consulter :
Figures de rhétorique
Première partie
I. Définitions
Comparaison : figure dans laquelle nous avons un comparé, un comparant et un comparatif : il est beau comme un Dieu
Métaphore : image et comparaison sans comparatif : il a la ruse d’Ulysse
Métaphore filée : Suite de métaphores sur un même thème : oublier ce flot de paroles qui semble ne jamais trouver la mer où se jeter
Allegorie : C’est le fait de représenter une idée par une image : représentation de la mort sous forme d’une vieille femme avec une faux.
Prosopopée : discours direct d’un être disparu, d’une personification, d’une allégorie : la cigale dit à la fourmi
Elles sont très nombreuses dans les fables, il s’agit en fait de personnifications.
La métonymie : C’est l’emploi d’un nom pour un autre : les planches pour dire la scène
Elle désigne le contenu par le contenant : Boire un Verre.
C’est l’œuvre par son auteur : c’est un Proust
Il y a donc trois sens possibles de cette figure de style qu’est la métonymie.
Synecdoque : C’est le fait de remplacer le nom d’une chose par l’une de ses caractéristiques : Paris pour dire la capitale
Périphrase : C’est le fait de dire en plusieurs mots ce que l’on pourrait dire en un seul : le siècle des lumières pour désigner le XVIIIème siècle
Inversion : inversion de l’ordre dans lequel apparaissent normalement les éléments syntaxiques, triste était mon âme
Antithèse : confrontation de deux thèses opposées : grand et petit
Prolepse :mise en relief d’un élément par sa mise hors proposition où il est remplacé par un pronom, ce bouquin, je n’y comprends rien
Antiphrase : C’est le fait de dire le contraire de ce que l’on pense : un enfant adorable pour dire un petit monstre
On utilise l’antiphrase pour faire valoir l’ironie, Voltaire y a souvent recours, par exemple dans Candide
Oxymore : C’est le fait de relier deux mots que l’on a pas l’habitude de voir ensemble : une douce aigreur
Personnification : Donner des traits humains à un objet/animal : l’horloge pleure.
Hyperbole : Exagération : tu es le plus gentil
Enumeration : Succession de mots sans ordre croissant ou décroissant d’intensité : j’aime les films, la musique et les peinture
Gradation : C’est une succession de mots avec un ordre croissant ou décroissant d’intensité :je suis ravie, heureuse, contente
Litote : atténuation d’une idée : ce n’est pas mal
Euphémisme : atténuation d’une vérité pénible : il y a compression du personnel
Anaphore : répétition d’un même élément en tête de phrases, de proopositons de vers se succédant, Rome, l’unique objet de mon ressentiment!
Rome, à qui ton bras vient d’immoler mon amant!
Chiasme : C’est un croisement : il faut de l’argent pour vivre mais il ne faut pas vivre pour l’argent
Ellipse : C’est la Suppression d’un mot : chocolat commence par « c » et finit par « t ».
LES FIGURES DE RHETORIQUE
EXEMPLES :
L’or noir = périphrase
Le renard dit à la fourmi = prosopopée
Un appétit de moineau = métaphore
Le roi soleil = périphrase
La première Dame = périphrase
La colombe = allégorie
La maison blanche = périphrase
Paris = synecdoque
La capitale de la France = périphrase
Il y a compression du personnel = euphémisme
Une belle main = métonymie
Une douce aigreur = oxymore
Un picasso = métoymie
Ce n’est pas mauvais = litote
Être ou ne pas être = antithèse
Boire un verre = métonymie
Rendre le dernier soupir = euphémisme
Un toit = synecdoque
Voici des feuilles, des fleurs = Enumération
Je me meurs, je suis mort, je suis enterré = gradation
Le fils de Pêlée désigne Achille dans les poèmes d’Homère = Périphrase
Une voile = Synecdoque
La source Chante = métaphore
Je donnerais 1000 fois ma vie pour toi = hyperbole
Une très longue maladie = Euphémisme
Je meurs de soif = hyperbole
Il partait, moi j’arrivais = antithèse
« IL dort dans le soleil, la main sur la poitrine, tranquille il a deux trous rouges du côté droit » = Euphémisme
La belle saison = Périphrase
Je ne suis pas mécontent = Litote
Wall Street = Métonymie
Le siècle des Lumières = Périphrase
Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant = chiasme
Votre dot valait mieux que vous, à présent vous valez mieux que votre dot = chiasme
L’ïle de Beauté = Périphrase
La grande bleue = Périphrase
Le soleil noir = oxymore
Elle se hâte lentement = oxymore
Un milieu entre Rien et tout = antithèse
Le vatican = métonymie
Le père de la fable = Périphrase
Le pentagone = métonymie
Des clochers lancent vers le ciel un affreux hurlement = Personnification.
Son rêve est de monter sur les planches = Métonymie
Bernard est un Hercule = Métaphore
Le rocher chancelle, s’élance, se précipite, roule et court à nos trousses = Personnification
En parlant de la mort, Hugo dit, « je vis cette faucheuse … » = Allégorie
La Faucheuse s’approcha et et lui dit : « il est temps, je suis venue te chercher » = Prosopopée
Je cherche un toit = métonymie
Il te faut de l’argent pour vivre mais il ne faut pas vivre pour l’argent = Chiasme
Chocolat commence par un « c » et se termine par un « t » = Ellipse
La pluie tombait toujours tristement = Allitération
Le Pays tout entier pleure son président = métonymie
Un horloge pleure = Personnification
La terre des Pharaons = périphrase
Je l’ai vu de mes yeux = Pléonasme
La marionette au long nez = Périphrase
Il regarde longtemps, longtemps cherche sans savoir = Chiasme
Chaque fleur est une âme = métaphore
Une Obscure clarté = oxymore
L’empire du soleil Levant = Périphrase
III - Les genres de L’argumentation-
Apologue : texte court, souvent allégorique, qui cherche à donner une leçon de morale ou à illustrer une thèse.
- Fable : genre poétique qui combine une part narrative (le récit) et une part argumentative (la morale). Variété d’apologue.
- Essai : texte où l’auteur défend sa thèse en son nom en se fondant sur son expérience et sa réflexion personnelle.
- Pamphlet : texte violemment agressif, dominé par le registre polémique.
- Conte philosophique : récit qui utilise l’arme du ridicule contre les institutions et les systèmes de pensée attaqués par l’auteur. Recours à l’ironie qui dévoile l’envers d’un univers en apparence idyllique. Attaque tout ce qui s’oppose à la philosophie des Lumières (abus, préjugés, intolérance, oppression).
IV - Les registres de l’argumentation
consulter la fiche bac sur les registres
LES REGISTRES
Didactique : qui est porteur d’un enseignement ou qui démontre, le registre didactique nous renvoie aux textes qui ont des connotations culturelles manifestes ; Par exemple les fables de La Fontaine remplissent deux fonctions, elles doivent plaire et instruire, nous pouvons alors affirmer que la portée du récit est didactique.
Comique : le registre comique par définition amuse, le comique peut être un comique de mots, de caractère ou de geste, comique de répétition (dialogue de sourds par exemple, répétitions d’expressions, de situations), il est associé au genre de la comédie et peut donc prendre plusieurs formes.
Pathétique : Le registre pathétique cherche à provoquer l’émotion du lecteur, il fait pitié et donne envie de pleurer. Les thèmes sont donc associés à la souffrance comme la mort, la maladie, la séparation. Il est facilement perceptible dans les textes en prose et en vers grâce aux champs lexicaux de la souffrance et de la mort, aux figures de style comme les métaphores, les hyperboles qui intensifient l’émotion, les ellipses qui traduisent l’horreur de la situation et la ponctuation expressive comme les questions oratoires,les exclamations.
Ironique : Il critique par l'humour. La figure de style qui traduit le mieux l’ironie est l’antiphrase, elle consiste à dire le contraire de ce que l’on pense, Voltaire la fait valoir dans tous ses apologues philosophiques. Le registre ironique repose sur l’implicite, il revient donc au lecteur de s’interroger sur les véritables intentions de l’auteur. Outre les antiphrases, on voit souvent des textes ironiques dont les figures de rhétorique dominantes sont, les antithèses et les oxymores.
Tragique : Il confronte le lecteur au destin (mort). Il est lié au genre théâtral de la tragédie, on peut toutefois le rencontrer dans le roman ou la poésie. La fatalité se traduit dans le registre tragique car elle représente ce contre quoi l’homme ne peut rien et le fait se sentir impuissant face au tragique du temps qui passe ; On le reconnait par le niveau du langage soutenu, les champs lexicaux de la fatalité, de la mort, du devoir, de la faute et les allusions à l’autorité de Dieu.
Epique : Il fait vivre une aventure héroïque. Il est donc associé au mot épopée qui met en avant les valeurs héroïques. On le retrouve dans les aventure d’Ulysse d’Homère par exemple, il se traduit dans une forme de récit descriptif, point de vue omniscient et parfois recours au merveilleux ; Les figures de rhétorique concourent à le mettre en valeur comme les hyperboles, les effets de gradation et d’accumulation ainsi que les répétitions ;
Fantastique : Il déstabilise. Il se définit par l’intrusion de l’irréel dans la vie réelle. On le reconnait par les champs lexicaux du surnaturel, de la mort, de la peur, de la folie, la narration à la première personne domine ainsi que le choix de la focalisation interne. Les modes et les temps verbaux renvoient à l’irréel également.
Polémique: qui défend et combat.
Lyrique : Il émeut. Il est associé à la lyre d’Orphée, prince des poètes, il a pour but de traduire les émotions et les passions du locuteur comme la mélancolie, la nostalgie, la douleur. Il se retrouve souvent dans les thèmes de l’amour, de la fuite du temps, de la solitude et de la désillusion. Les figures de style qui l’expriment le mieux sont les personnifications, les anaphores, les métaphores ainsi que les comparaisons. La ponctuation des récits lyriques est expressive et marquée par des exclamations, des points de suspension.
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